Et après le tremblement de terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. 1 Rois 19.12
Pour mieux expérimenter la grandeur de ces passages formidables, “après le feu, un murmure doux et léger”, il faut passer obligatoirement par des temps de crise, mais pas n’importe lesquels. Une crise de “fréquence moyenne” n’est pas suffisante. Il faut bien plus que cela. Les films donnent plusieurs images de tempêtes, et parfois pas des moindres.
En tant que prophète, Élie était plus à même de sentir que la “crise” allait s’abattre sur lui. De même, s’il avait regardé à l’horizon, il aurait constaté que les nuages étaient tout proches. Quant à l’avenir, ce n’était pas une affaire inconnue pour lui. Que devait-il faire alors ? Tout simplement consulter le petit “aide-mémoire” pour prophètes à la page : “Que faire en temps de crise ?” Quant à moi, je crois de tout mon coeur que de tels moments sont nécessaires pour la croissance de tout enfant de Dieu. Le Seigneur permet des moments de crise intérieure, de frustration, d’incertitude face à l’avenir.
C’est pendant ces moments de détresse que l’on bénéficie d’un face à face intime avec Dieu. C’est un Dieu qui ne juge pas, mais qui s’intéresse à sa créature, la questionnant et répondant à ses questionnements, l’apaisant et la consolant de toute affliction. Au final, Dieu nous conduit vers “un avenir plein d’espérance” (Jérémie 29.11).