« Soyez remplis de l’Esprit » (Eph 5.18)
Nous le savions déjà : devenir un enfant de Dieu résulte de l’action du Saint Esprit. En effet, c’est bien Lui qui opère la nouvelle naissance, faisant de nous des fils et des filles de Dieu, c’est donc une œuvre totalement surnaturelle (Rom 8.15-16 et Jean 3.5). Toutefois ce n’est qu’un commencement !
Ecoutez la suite : Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins (Actes 1.8). Ce sont les dernières paroles de Jésus à ses disciples avant son ascension au ciel. Pour être un témoin et « aller » en son nom, le revêtement de puissance est nécessaire et pas seulement souhaitable. Voilà à quoi sert le baptême de l’Esprit : à être équipé pour le service. Quel que soit notre type de service ou de ministère, l’équipement que donne le Saint-Esprit est indispensable.
Et puis, être baptisé du Saint Esprit apporte une nouvelle dimension dans ma vie personnelle. Non seulement je suis équipé, mais avant tout je suis rempli ! Cela signifie que la présence du Seigneur fait tellement partie de ma vie que je ne veux plus m’en passer, je goûte à une nouvelle intimité, si précieuse et si forte !
L’Esprit agit en moi tel un feu brûlant d’amour pour Dieu, telle une motivation qui me met en route, me communiquant la foi et l’audace de m’engager dans l’œuvre de Dieu. L’Esprit dépose également dans mon cœur un ardent désir de prier, m’ouvrant à une nouvelle dimension, me libérant dans l’adoration et l’intercession ; de plus, la volonté et le besoin d’une vie de sainteté s’impose et devient la règle.
La Bible est claire à ce sujet : aucun don ne se mérite, le baptême dans l’Esprit non plus. Il n’est pas un diplôme de sainteté ou de maturité spirituelle. Il se reçoit par la foi, tout comme le pardon des péchés. Chaque chrétien devrait prendre au sérieux ces mots : vous recevrez une puissance, et entendre ce commandement : soyez remplis de l’Esprit. C’est la promesse du Père, à nous de la saisir, de la recevoir, à nous d’y entrer.
Jésus parle bien de source qui jaillit (Jn 4.14), de fleuves qui coulent (Jn 7.38), de vie abondante (Jn 10.10) et de puissance d’en haut (Luc 24.49). Dès lors, il serait dommage de se contenter de la portion congrue ou du minimum vital. C’est le temps maintenant pour entrer dans toute la dimension proposée par Jésus.
Pasteur Walter Zanzen