Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle… Marc 10.29
Un jour nous avons accueilli une chère amie, Bath. Elle nous raconta comment après avoir pris sa retraite, Dieu lui demanda de quitter définitivement les USA pour s’installer en Israël (alors qu’elle n’était pas d’origine juive). Elle dit alors au revoir à sa famille et ses amis. Son engagement ferme, déterminé et simple était tout frais et impressionnant.
Cela me rappela combien les réunions du XVIIIe et XIXe siècle, au cours desquelles l’appel missionnaire retentissait, étaient chargées d’onction et de sainte consécration. Pour ma part, lors de ma réponse à l’appel de Dieu, j’ai pleuré longtemps devant le Seigneur avant que Dieu ne scelle sa réponse dans mon cœur au travers d’un verset (Genèse 29.7).
Nous sommes comme Bath, appelés à obéir à l’appel du Seigneur. Que nos pieds soient légers, portés par son souffle et que rien ne nous retienne, aucun péché, aucun bien, ni craintes, amis ou famille. Bien souvent, lorsque Dieu nous demande de tout quitter, notre vie de confort veut nous retenir…