Quand la pandémie a commencé en 2020 et que, soudainement, je n’ai plus pu voyager à travers le monde entier, j’ai dû faire quelque chose du libre que j’avais. Et vous ne devinerez jamais, j’ai décidé que j’allais commencer à grimper des montagnes parce que c’est ce que Christine voulait faire. Et ce qui arriva est que j’ai commencé à grimper dans toutes les montagnes au Sud de Californie, là où j’habite et avec mon amie Dawn qui m’a invité à le faire. Elle fait partie de ces personnes qui sont capables de courir sur des centaines de kilomètres juste pour le plaisir, fait du triathlon juste pour le plaisir mais, pour ma part, ce n’était pas du tout le cas.
Alors j’ai dû commencer par me muscler. Nous n’avons pas, bien sûr, commencé par la plus haute montagne. je me souviens qu’elle m’a dit dès le départ, « Chris, nous allons escalader la montagne Whitney ». C’est la plus haute montagne dans les 50 kilomètres des Etats-Unis Continentaux alentour et elle disait « nous allons y aller ».
Elle n’a pas dit qu’on allait commencer par là, mais qu’on allait y aller. J’ai donc dû commencer tout un programme d’entraînement dans le but de développer mes muscles, mon endurance, ma capacité à gravir une montagne. Cette montagne faisait plus de 14.000 pieds et je ne pourrais même pas respirer à cette altitude. J’ai donc dû développer ma capacité pulmonaire, les muscles de mes jambes, les muscles de mon dos pour pouvoir porter mon sac. Le problème était que je n’avais absolument pas l’habitude de faire des randonnées alors, par où commencer ? On a commencé par des sentiers plats pour que je puisse m’y habituer. Vous devez aussi savoir que j’ai une peur panique des serpents et que j’habite dans le sud de Californie où il y a des serpents à sonnettes. Nous avons donc dû faire en sorte que je m’habitue à être dans la nature où j’étais effrayée toutes les 5 secondes sur la possibilité de me faire mordre par un serpent ou qu’un lion des montagnes ou qu’un ours surgisse pour m’attaquer. Je devais travailler mon endurance, ma force, ma confiance, ma résilience, ma ténacité. J’ai commencé à m’entraîner avec des haltères, à regarder des vidéos de randonneurs professionnels parce que quand je commence une activité, j’y vais à fond. J’ai regardé toutes les vidéos d’escalade de montagne et , bizarrement, j’ai eu la folle sensation, qu’un jour, j’allais le faire. Quand j’ai commencé, je pouvais à peine tenir le rythme lors de nos premières randonnées. On ne faisait qu’une heure, peut-être deux; Et j’ai commencé à réaliser à quel point la préparation était importante, la nourriture que j’avais dans mon sac à dos était importante, combien les suppléments que je prenais l’étaient, les pauses que je prenais l’étaient, bref, que l’entraînement était crucial.
Car, fondamentalement, l’entraînement que je faisais quand je n’étais pas sur les pistes déterminait si j’allais être capable de rester sur les pistes, de continuer quelles que soient les conditions météorologiques. Vous savez que cela a beaucoup à voir avec notre foi. J’ai tellement appris ce principe de foi quand j’étais là-bas. J’ai appris que je devais m’engager à construire les muscles de ma foi en coulisses, de sorte que lorsque je suis en situation et que je me bats dans la réalité de la vie, je sache comment louer, comment prier et comment être conforme à la parole de Dieu. C’est souvent ce que nous faisons en coulisses qui détermine comment nous réagissons lorsque nous sommes dans des conditions où nous devons exercer les muscles de notre foi. C’est tout l’entraînement que je faisais quand je n’étais pas en montagne qui a déterminé si j’étais capable de garder le rythme, d’avoir l’endurance et la force de me relever à chaque fois que je trébuchais, ce qui arrivait souvent, et de continuer à faire toutes ses randonnées.
Vous savez, on veut souvent juste être capable d’escalader la plus haute montagne. On voulait juste escalader la montagne Whitney et c’était un processus de 3 ans. Je veux que vous sachiez qu’on a participé au tirage au sort pour pouvoir escalader le mont Whitney et, 5 jours avant un incendie tragique s’est déclaré, ce qui a fait fermer tous les parcs nationaux. Je n’ai donc pas pu le faire. Mais j’attends la prochaine opportunité de pouvoir le faire, ce qui implique que je dois continuer à m’entrainer, à escalader plus de montagnes, à faire de plus longues randonnées. Je dois continuer à travailler ma résilience, à travailler mon endurance, à manger la nourriture adéquate, à avoir le bon temps de sommeil. Ainsi je pourrai escalader la plus haute montagne, ce qui est toujours mon objectif. J’attends toujours ce moment et, en attendant, je continue à m’entrainer. Vous êtes peut-être en plein milieu d’une période d’attente dans votre vie et attendre est si difficile. Je sais que lorsque j’ai commencé à faire ces premières petites sorties de randonnées, je ne pouvais pas attendre, je voulais être assez forte et assez en forme, je voulais avoir assez d’assurance pour pouvoir escalader la grande montagne.
Récemment, j’ai fait de très longues randonnées, vraiment difficiles, que je n’aurais jamais pu faire quand la pandémie a commencé. Mais il a fallu beaucoup de patience pour bâtir les muscles nécessaires afin d’être capable de réaliser les choses dont je rêvais au plus profond de mon cœur. L’attente est sans doute la période la plus difficile. Vous êtes peut-être en train d’attendre d’avoir un emploi, une promotion, de percer dans votre relation.Vous attendez peut-être d’être guéri, vous attendez peut-être une percée spirituelle quelque part dans votre vie. Puis-je seulement vous encourager lors de cette période d’attente à ne pas arrêter de faire ce que vous devez. Vous devez faire comme moi quand j’attendais d’être assez musclée pour pouvoir escalader les montagnes que je voulais escalader. Je devais continuer faire ce que je devais et, pendant cette période, de faire ce qui me semblait pénible à l’époque, ce qui me semblait difficile d’autant plus que je n’en avais pas envie, que mon corps ne ressentait pas le progrès, que je ne voulais pas me lever, que je ne voulais pas modifier les bases. Je voulais juste y aller, gravir cette montagne et tout accomplir. C’est dans la période d’attente qu’on a souvent tendance à abandonner. C’est dans cette période d’attente qu’on a souvent envie de reculer, que la peur, le doute, l’incrédulité, l’insécurité, la frustration, la déception, le découragement et la désillusion ont l’opportunité de vous faire lâcher prise. Pour la plupart des gens, c’est en plein milieu de cette période d’attente qu’ils abandonnent. Non pas parce qu’ils n’ont pas le potentiel pour finir mais, parce qu’à un moment donné, ils ont été tellement découragés par la difficulté qu’ils se sont dits qu’ils allaient abandonner.
J’ai donc créé cette toute nouvelle ressource et j’en suis toute excitée, parce que je ne veux pas juste escalader des montagnes et ne pas vous partager ce que j’ai appris dans ces moments. J’ai le désir de vous aider dans votre période d’attente, de vous aider à faire preuve de résilience, de force et de ténacité. Je veux que vous répondiez à l’appel de Dieu pour votre vie et je souhaite que vous fassiez tout ce que Dieu a préparé pour vous et que vous soyez tout ce que Dieu voudrait que vous soyez. Je sais que nous avons un véritable ennemi qui veut qu’on abandonne en chemin et je veux voir Dieu vous renforcer.
Christine Caine