La question n’est pas… Dieu l’a-t-il donné ? La question est… Voulez-vous aller de l’avant ? Je veux parler de ce que Dieu a promis dans tous les domaines de votre vie en ce moment.
La question n’est pas… Dieu l’a-t-il donné ? La joie, la paix…tous les fruits de l’Esprit…l’amour, la patience, la bonté, la gentillesse, la fidélité, la douceur et la maîtrise de soi. Ce sont les fruits de l’Esprit. C’est ce qui provient de la connaissance de Dieu dans l’esprit d’un croyant. C’est ce qu’on appelle les fruits de l’Esprit dans Galates 5, et ils sont tout à vous.
Ce n’est pas la question des fruits. La question est : Voulez-vous aller de l’avant ? Maintenant nous allons voir ce qui se passe quand Dieu vous amène dans quelque chose et que le Diable vous tire en arrière vers autre chose en même temps. Le pouvoir d’une meilleure question.
Allons au verset 17. « Lorsque Moïse les envoya explorer Canaan… » Tous les chefs de tribus.
Souvenez-vous qu’ils étaient des leaders. Je ne vais pas tous les énumérer. Juste les chefs des tribus, 12 d’entre eux. « …pour explorer Canaan… » C’est ce que Dieu avait promis à Abraham et maintenant il les y envoie.
Ils sont juste sur le point de le faire. Vous ne savez pas à quel point vous êtes proches. Vous me regardez tous, choqués et incrédules. Dites à la personne à côté de vous pour qu’elle vous croie, « Vous ne savez pas à quel point vous êtes proche. » Vous ne savez pas.
Ils arrivent à Canaan, mais souvenez-vous, ils viennent de sortir d’Égypte.
Il leur dit : « Passez par le Néguev et poursuivez dans la montagne. Voyez comment est le pays et si les gens qui y vivent sont forts ou faibles, peu nombreux ou nombreux. » C’est une exploration. Sur quel genre de terre vivent-ils ? Est-elle bonne ou mauvaise ? Dans quel genre de ville vivent-ils ? Sont-elles sans murs ou fortifiées ? Comment est le sol ? Est-il fertile ou pauvre ? Y a-t-il des arbres ou pas ? » C’est comme, « Moïse, ralentis. Une chose à la fois. Bon. Je fais ma liste. Bonne ou mauvaise ? Non murée ou fortifiée ? Arbres ou pas d’arbres ? Sol fertile ou pauvre terre ? » Puis il dit : « ‘Faites de votre mieux pour ramener quelques fruits du pays. (C’était la saison des premiers raisins mûrs.) » Dites-le : « C’est la saison de manger. »
J’annule tous les glucides que vous allez manger jeudi. C’est la saison des repas.
J’espère que vous avez apporté vos pantalons élastiques à l’église d’Elevation Church, parce que c’est la saison des repas. Je vais avoir besoin d’un peu d’espace pour grandir, parce que c’est la saison des repas. J’ai été dans la saison de la faim assez longtemps. J’ai été dans la saison de la chasse au trésor assez longtemps. J’ai été dans les restes de la vie assez longtemps. Maintenant, j’arrive là où les raisins poussent. Il est temps de manger !
Verset 21 : « Ils montèrent donc et explorèrent le pays depuis le désert de Zin jusqu’à Rehob, vers Lebo Hamath. Ils montèrent à travers le Néguev et arrivèrent à Hébron, où Ahiman, Sheshai et Talmai, les descendants d’Anak… » Les géants. Vous connaissez cette petite histoire biblique. Je suis sûr que vous la connaissez. Vous l’avez entendue au moins une fois. Ils ont des raisins (la promesse). Ils ont des géants (le problème). C’est vraiment puissant. Regardez Verset 23 : « Arrivés à la vallée d’Eshkol, ils coupèrent une branche portant une seule grappe de raisin. Deux d’entre eux la portèrent entre eux sur une perche, avec des grenades et des figues. Ce lieu fut appelé la vallée d’Eshkol à cause de la grappe de raisins que les Israélites y avaient coupée. Eshkol signifie grappe en hébreu. Comment voulez-vous
l’appeler ? Pourquoi pas Cluster ? Ce serait cool.
Revenons Verset 25 : « Au bout de quarante jours, ils revinrent après avoir exploré le pays. Ils revinrent vers Moïse et Aaron et toute la communauté israélite à Kadesh dans le désert… » Ils sont toujours dans le désert. Quand vous êtes dans le désert, vous posez des questions de désert.
C’est basé sur la survie. Quand vous êtes dans le désert, c’est comme: Comment vais-je passer cette journée ? Ou un peu plus tôt : Comment vais-je faire pour arriver à 10 heures du matin ? Ou un peu plus tôt : Comment vais-je sortir du lit ce matin ? Ou encore plus tôt : Comment vais-je m’endormir ce soir avec tout ce que j’ai en tête ? Ce sont des questions sur le désert. Elles sont axées sur la limitation. Elles proviennent de Satan.
Dieu a-t-il vraiment dit que vous ne deviez manger d’aucun arbre ? C’est une question axée sur la limitation, mais Dieu veut que je vous enseigne sur le pouvoir d’une meilleure question, une question profonde. Connaissez-vous l’expression ? Une question profonde. Elle contient plus que ce qui apparaît à la surface. Lorsque Jésus demande : » Que veux-tu ? « , il ne le dit pas comme vous le diriez si vos enfants venaient d’entrer dans votre chambre et que vous essayiez de passer un moment entre mariés. « Que veux-tu ? Sors d’ici. » Il dit : « Qu’est-ce que tu veux ? Commençons par là, et allons vers le désir le plus profond pour lequel je t’ai créé. » C’est une bien meilleure question. Quand vous êtes dans le désert, vous laissez le Diable poser toutes les questions : « A quoi penses-tu en train de rêver comme ça ? A quoi penses-tu quand tu t’exhibes comme ça ? Qu’est-ce qui te fait croire que tu peux accomplir telle chose ? Si ça devait marcher, ça n’aurait pas déjà marché ? » Ce sont des questions désertiques. C’est quand vous avez été habitué à ne pas avoir assez ou vous avez été habitué à ce que quelqu’un d’autre vous oppresse ou que quelque chose d’autre vous oppresse. Disons que c’est une addiction. C’est une dépendance qui a mené la barque. La seule question que vous vous posez si vous êtes coincé dans les affres de la dépendance, c’est : « Quand est-ce que je peux avoir une autre dose de ça ? ».
Au fait, ça peut être la cocaïne ou le shopping. Cela peut être Amazon tout aussi facilement que de l’héroïne. Nous ne parlons pas d’une seule substance ici. Je viens pour vous aujourd’hui. Dieu m’a parlé. Il a dit que ce sont des questions du désert.
Quand vous posez des questions désertiques, vous obtenez des réponses sans issue.
Ça n’ouvre rien du tout. Quand vous allez chercher vos enfants à l’école, ne leur demandez pas « Comment était ta journée ? » parce que ça leur donne l’option d’une réponse en un mot : « Bonne » ou « Mauvaise ». Vous devez leur demander quelque chose de plus ouvert. Si vous voulez être créatif, si vous voulez faire parler votre adolescent, vous devez lui demander quelque chose de différent. Je ne sais pas encore moi-même quelle serait cette question car je n’ai toujours pas trouvé comment amener Graham à me parler sur le chemin du retour de l’école, mais j’y travaille. Je sais que ce qui ne marche pas c’est la réponse « Oui ou non », « Bon ou mauvais ». Alors, continuons dans le texte. « Ils [les espions] revinrent à Moïse, Aaron et toute la communauté israélite à Cadès, dans le désert de Paran.
Là [dans le désert], ils leur racontèrent, ainsi qu’à toute l’assemblée, et leur montrèrent
les fruits du pays. Ils firent ce récit à Moïse : Nous sommes allés dans le pays [promis par Dieu] où tu nous as envoyés et il ruisselle de lait et de miel ! » Flash info : Dieu a raison.
« Voici les fruits qui le prouvent. Vous vouliez du raisin ? Nous vous avons apporté des raisins. » Mais seulement ceux que Josué et Caleb portaient, parce que les autres ne porteraient aucun fruit.
Josué et Caleb, les deux espions qu’ils n’ont pas nommés… Ils avaient un esprit différent.
Ils se sont posés de meilleures questions. Au lieu de regarder combien c’était difficile dans le pays et de se demander « Comment diable allons-nous faire cela ? », ils ont regardé la même situation autrement … C’est ce que je veux que vous compreniez : Dieu peut vous donner la capacité de regarder une situation dans laquelle vous étiez non comme une impossibilité mais comme une opportunité. Il y a une grappe de fruits… Vous savez, les grenades, les figues, et les raisins. Il y a une grappe qui vient d’Eshkol mais il y a aussi un amalgame qui se produit entre ce que Dieu a appelé son peuple à faire et le conflit qu’ils ressentent à ce sujet à l’intérieur d’eux-mêmes. C’est un cluster. C’est un mot négatif pour moi. Je ne l’entends pas habituellement à propos des fruits. Je l’entends généralement à propos de choses qui vont mal. « Mec, c’était une grappe. » Les gens disent ça.
C’est une grappe à Kadesh Barnea parce que vous avez ces 12 espions et que vous en avez deux d’entre eux qui ont la foi pour dire : « Oh ouais. Goûte ce fruit. Goûte un peu à ça. » En même temps, ils ont un avant-goût de demain, ils sont entraînés vers un passé qui les dépasse.
Verset 28 : « Mais… » Le fruit est exactement comme Dieu l’avait dit. « Mais le peuple… » La promesse et le peuple. C’est une association. La promesse et les problèmes. C’est un groupe.
Dieu m’a dit de prêcher aujourd’hui à quelqu’un qui a un poids en ce moment dans sa vie, dans son esprit, dans son mariage, dans sa famille. C’est un amas de peur et de foi.
C’est un amas de pensées. Vous n’arrivez pas à le démêler. Vous n’arrivez pas à savoir si l’année a été bonne ou mauvaise. Vous ne savez plus vraiment quoi en penser. Vous ne savez pas comment penser. « Est-ce mon ami ? Est-ce mon ennemi ? » C’est un conflit. C’est ce qui se passe à Kadesh Barnea. L’homme de Dieu, Moïse,
envoie ces espions. Il leur pose trois questions simples, mais ils reviennent avec un mais.
“Mais les gens qui vivent là sont puissants, et les villes sont fortifiées et très grandes. On y a même vu des descendants d’Anak. Les Amalécites vivent dans le Néguev ; les Hittites, les Jébusites et les Amorites vivent dans la région des collines ; et les Cananéens vivent près de la mer et le long du Jourdain. »
Alors Caleb fit taire le peuple devant Moïse et dit : « Nous devons monter et prendre possession du pays, car nous pouvons certainement le faire. » « Je peux tout faire par le Christ qui me fortifie, » et Philippiens 4:13 n’a même pas encore été écrit. « Mais les hommes… » Il y a un autre mais bien plus important.
Il y a une promesse. Il y a un problème. Il y a un mais entre les deux. « Mais Dieu… » C’est mon « mais » préféré dans la Bible : « Mais Dieu… » Comprenez-le bien. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde… » « Mais Dieu montre son amour pour nous en ceci que, alors que nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous. »
Je ne sais pas si je m’explique bien, mais vous avez besoin d’un autre mais. Vous avez besoin d’un nouveau leader. Vous vous laissez guider par tes sentiments. Vous vous laissez guider par vos frustrations. Vous vous laissez guider par vos limites. Vous avez besoin d’un nouveau leader ou vous allez mourir dans le désert, dans la sauvagerie de la question : “Qu’est-ce qu’il se passerait si …?
Steven Furtick
