Par deux fois dans les Evangiles, Jésus a multiplié des pains et des poissons pour nourrir la foule ; Or la signification de ces deux miracles extraordinaires n’ont pas été vraiment compris par les disciples, et parfois, les chrétiens eux-mêmes ont encore aujourd’hui du mal à discerner la merveilleuse promesse pour l’Eglise et l’avancement du Royaume de D.ieu sur Terre. Par cette étude, nous allons donc essayer de comprendre ce que Jésus a voulu dire à ses disciples, et quelle espérance extraordinaire contiennent ces deux miracles pour notre temps. Nous nous pencherons particulièrement sur l’Evangile de Marc.
Dans Marc au chapitre 6, à partir du verset 33, nous avons le récit de la première Multiplication des Pains : une foule affamée de vérité, venant de partout, accourait à pied, vers Jésus, et elle le devança, alors qu’il tentait avec ses disciples de se retirer dans le désert.
« Quand il sortit de la barque, Jésus vit une grande foule, et il en eut compassion, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à les enseigner longuement. Comme l’heure était déjà avancée, ses disciples s’approchèrent de lui et dirent : « ce lieu est désert et l’heure est déjà avancée ; renvoie les…pour acheter de quoi manger. » Jésus leur dit, « donnez leur vous-même à manger ».
Nous sommes bien souvent comme les disciples de Jésus. Nous demandons à D.ieu de faire ce qui est notre part : « Seigneur,s’il te plaît, fais ceci, fais cela » mais nous oublions si facilement que Jésus nous a envoyé dans le monde nous ordonnant ceci : « Faites des nations des disciples, enseignez-leur tout ce que je vous ai prescrit… » (Mat 28 :19) , et encore :
« vous imposerez les mains aux malades…vous chasserez les démons…vous prophétiserez… » (Marc 16 :15) ;
Jésus nous a donné en son Nom une grande autorité, et à la Croix, il a accompli toute chose afin que non seulement nous ayons la vie Eternelle mais que nous régnions avec lui. Certes, Jésus est avec nous, mais ne sommes nous pas son Corps sur Terre ? Alors, faisons ce qu’il nous a commandé, au lieu d’attendre de lui ce qui est de notre responsabilité. Là encore, Jésus a répondu à Philippe « Donnez leur vous-mêmes à manger ». Et c’est là qu’intervient notre foi et dont l’assurance s’appuie sur sa Parole. S’il me commande d’obéir, la question n’est pas si j’y arriverai ou non, mais de demeurer assuré que par mon obéissance il agira !
Cependant, après avoir fait le bilan des provisions de chacun, les disciples ne trouvent parmi la foule, que cinq pains et deux poissons. Combien nos propres provisions humaines sont limitées face aux besoins des foules innombrables, et combien de fois nous nous sommes sentis si petits, face à la multitude de philosophies, de religions, d’idéologies,ou de parapsychologie rassemblées autour de ses temples modernes et de ses prêtres et dont les adeptes tentent comme ils peuvent de trouver le bonheur, le nirvana parfait sur terre ou au ciel. Que peuvent bien faire les chrétiens, au XXI ème siècle ? Sont-ils une religion de plus, ou bien leur Dieu peut-il surpasser en puissance et en autorité tous les autres dieux ? Ces récits des deux multiplications des pains prouvent que oui, car Jésus est véritablement le Chemin, la Vérité et la Vie, et nul ne vient au Père que par Lui. Depuis sa résurrection, il siège à la Droite du Père au dessus de tout pouvoir, de toute puissance et de toute domination. Mais aussi, faut-il que ses disciples manifestent sa victoire accompli à la crois, sur le Prince de ce monde. C’est pourquoi, Jésus ne nous demande pas de regarder à ce qui manque, puisque en Lui, le Fils de D.ieu, nous avons TOUT mais qu’avec le peu que nous avons, pour nourrir la foule, qui cherche La Vérité, mettons notre foi en action et agissons ! C’est ce que firent les Onze, après que Jésus, ressuscité les ait envoyé dans le monde en leur disant (Mat 28 :19) « tout pouvoir m’a été donné sur la Terre comme au Ciel, allez ,faites des nations des disciples, enseignez leur tout ce que je vous ai prescrit… ».
Ces deux poissons représentent Israël et les nations alors que les cinq pains représentent Jésus, la Parole vivante de D.ieu, rompu à la Croix, afin qu’une multitude, en entendant la Parole de Vie, soit nourrie du vrai pain qu’est Jésus. Car dans l’Evangile de Jean, Jésus proclame qu’il est le pain vivant descendu du Ciel. Et le chiffre cinq est le chiffre de la Grâce. Par Sa Parole qui nous donne la vie, nous sommes gracié, lavé par son sang versé au Calvaire, de la malédiction du péché et de la mort, car Lui seul a payé le prix de nos péchés, en se livrant volontairement à la Croix, pour notre rédemption.
Par cette première Multiplication des Pains, Jésus a voulu montrer à ses disciples ce qu’ils devaient faire, lorsque après sa résurrection, il les quitterait : nourrir la foule par leur témoignage de Jésus et par les manifestations de puissance que le St Esprit manifestera au milieu d’eux. C’est ce qui arriva. Lorsque Jésus les a quitté pour siéger à la droite du Père et intercéder en leur faveur, la jeune Eglise Primitive a apporté un puissant Réveil spirituel en témoignant de Jésus sauveur du Monde. Et depuis Jérusalem, elle s’est répandu dans le monde entier pour nourrir des multitudes. Il est intéressant de noter au verset 42 que « Tous mangèrent et furent rassasiés… » Il resta encore douze paniers pleins de pains et de poissons.
Le chiffre douze représente le peuple de D ;ieu et son autorité sur le monde. Il y avait les douze patriarches, qui ont donné le peuple d’Israël et les douze disciples qui ont donné le peuple de la Nouvelle Alliance. Ce premier Réveil de l’Eglise primitive s’est répandu sur le monde entier, touchant en près de deux mille ans, la quasi-totalité des nations de la Terre.
Marc précise qu’ils étaient cinq mille hommes. L’Eglise Primitive inaugure le Temps de la Grâce, (le chiffre 5) ce temps qui est donné à l’église de se multiplier ( les chiffres par 10,100, puis 1000, en un très grand nombre !)
Mais les disciples eurent du mal à comprendre ce miracle, aussi Jésus va t-il poursuivre sa démonstration pour leur faire comprendre que leur appel à eux et à tous ceux qui croiront après eux, les conduira à la restauration du Royaume de D.ieu sur la Terre, mais qu’auparavant, il faut que le nombre des élus soit au complet.
Donc, après cette première Multiplication, Jésus, sans explication particulière, va obliger ses disciples à monter dans la barque. Mais il ne les accompagne pas mais il veut qu’ils arrivent sur l’autre rive. Lui, en, profite pour renvoyer la foule…Car l’heure était bien avancée !
La foule est donc renvoyée, Jésus part prier sur la montagne, car il attend la nuit tombée pour faire une nouvelle démonstration de puissance à sas disciples, dans le but de leur expliquer, non seulement ce que signifie la première multiplication des pains, mais ce qu’il attend d’eux…jusqu’à ce qu’il revienne sur Terre, régner avec son Eglise. Mais ses disciples sont encore loin de comprendre la leçon. Ils auraient dû au moins comprendre qu’ils devront amener les foules, à partir de Jérusalem, à reconnaître Jésus comme leur Messie et leur sauveur. Plus tard, leurs yeux s’ouvriront et ils comprendront ce que Jésus a tenté de leur dire à partir de cette première Multiplication.
Mais les disciples vont avoir peine à ramer. La mer représente toujours dans les Ecritures, avec ses vagues, le flot des nations. Au milieu d’elles, les disciples auront bien du mal à se faire une place « car le vent leur était contraire ». Bien des vents résistent à notre témoignage.
Et soudain Jésus avance sur l’eau. Effrayé, ils croient voir un esprit. Ils étaient stupéfaits, précise Marc. Pourtant, ils savaient que Jésus est capable de faire de grands miracles, et donc de marcher sur l’eau ! Mais leur étonnement vient du fait que Jésus les ait obligé de partir sans eux dans la barque et qu’il ait préféré, dans l’obscurité de la nuit se faire passer pour un esprit, au risque de les effrayer !
– Quelle attitude étrange et qu’est-ce que cela pouvait donc signifier ?
Marc précise qu’ils étaient étonnés du comportement de Jésus car ils n’avaient pas compris le miracle des pains. « Parce que leur cœur était endurci » explique le narrateur.
– Mais avons-nous aussi compris le miracle des pains ?
Certes, nous avons saisi que Jésus était le pain de vie qui apporte la vie éternelle a quiconque croit en lui et confesse son Nom. Mais le miracle des Pains va plus loin. Jésus tente de leur expliquer que c’est à eux et non à lui de nourrir les foules au moyen de leur témoignage, et qu’en fait Israël ne recevra pas son message (les obligeant à prendre la barque pour fuir leur propre peuple, et affronter les nations pour apporter l’Evangile ). Les disciples ne pouvaient pas encore comprendre que sa venue et sa messianité seraient rejetés par les juifs. Certes, à Pentecôte, les Onze apôtres de Jésus vont susciter un puissant mouvement du St Esprit qui touchera d’abord Israël, lors du premier Réveil de l’Eglise Primitive. Leur cœur était endurci car ils n’imaginaient pas encore que Jésus « devait » être rejeté par son peuple pour devenir l’Agneau de D.ieu qui hôte le péché du monde, et comme tous les juifs de leur temps, ils attendaient , un Messie puissant qui régnerait sur les nations à partir d’Israël. Or, Jésus tente de leur expliquer qu’il leur faudra affronter les nations sans sa présence physique, cependant, son Esprit demeurera près d’eux. Jésus voulait que dans le crépuscule de la nuit, ils saisissent que s’il n’est pas présent physiquement, il sera toujours avec eux. Mais ils eurent peur car ils doutèrent de sa présence et ils crurent à un esprit…car leur incrédulité, comme la nôtre, nous domine parfois, au point de douter comme eux que Jésus est avec nous.
C’est pourquoi, après ce récit, Jésus, au milieu de son peuple va faire encore beaucoup de miracles.
Et tout à la suite, au chapitre 7, Jésus va confronter les pharisiens et les condamner : au verset 13 : « Vous annulez ainsi la parole de D.ieu par votre conduite que vous vous êtes donnée ? »
Jésus démontre dans ce récit, l’attachement à tradition rend les chefs religieux incapables de reconnaître le Messie lors de sa visite parmi eux. Jésus affirme que l’attitude du cœur est bien plus importante pour D.ieu que les signes extérieurs de la religion, et qu’un cœur impur qui trouve sa justification dans le salut par les œuvres, ne pourra jamais duper D.ieu !
Au verset 24 du chapitre 7, Jésus qui pourtant avait affirmé à ses disciples qu’il est venu dans le monde pour « les brebis perdues de la maison d’Israël », va visiter le territoire des phéniciens, à Tyr. Parce que Jésus, se prépare à faire une autre grande démonstration à ses disciples : la Seconde Multiplication des pains.
Mais auparavant, il va « provoquer » une femme, étrangère à l’alliance Abrahamique . Désespérée pour sa fille possédée d’un esprit méchant, elle demande un miracle. Et Jésus lui répond : « Laisse d’abord les enfants se rassasier ». Jésus emploie la terminologie des pharisiens pour nommer les enfants d’Israël, pour montrer à ses disciples que l’aveuglement du à l’orgueil religieux condamne le peuple juif au profit de l’humilité des nations, car c’est par cet orgueil qu’ils n’auront pas reconnu celui qui les a visité.
Par là, Jésus affirme à cette femme qu’il est venu pour le peuple juif. Et cette femme l’a bien compris ! Dans son humilité, et sa foi en Jésus fils de D.ieu elle accepte ce terme méprisant pour se comparer aux petits chiens qui mangent sous la table des enfants « d’Israël ». Elle reconnaît ainsi la primauté des juifs sur tous les autres peuples, mais…les nations peuvent aussi grappiller quelques miracles qui les soulagerait un peu ! Jésus entre en admiration devant la foi de cette femme, et par là, il fait signe à ses disciples que les nations accepteront plus facilement la Bonne Nouvelle du Royaume de D.ieu, après que les chef religieux auront condamné le premier Réveil de l’Eglise. Pourtant ce Réveil suscité par les premiers apôtres juifs, était destiné en premier à Israël.
Il est intéressant de noter qu’à la suite de ce miracle, Jésus revient en Israël. Il démontre par là qu’il viendra un temps où ses disciples, après avoir visité toutes les nations de la Terre, par la puissance de son Esprit, et le témoignage de Sa Parole, reviendront en Israël pour témoigner auprès du peuple de l’Alliance, le salut dans le Messie d’Israël.
C’est pourquoi, après que les enfants d’Israël, par leurs chefs religieux, aient refusé de reconnaître leur Messie en Jésus, le Seigneur reviendra les visiter, et leur ôtant leur surdité et leur mutisme. Jésus se devait donc de guérir ce sourd-muet. Cet homme représente Israël qui était sourd au message de l’Evangile et qui maintenant entend et voit !
Mais Jésus recommande de n’en parler à personne. Parce que ce miracle ne pouvait pas être entendu et reçu par la génération de ses disciples, mais elle est pour la nôtre ! Jésus, nous parle du Retour et de la place d’Israël à la fin du Temps de l’Eglise dans les nations. Le peuple Juif reprendra sa place en Israël, et Jésus lui redonnera d’entendre et de voir que son Messie est proche et il vient. A la fin du Temps de la Grâce, Jésus par son Esprit, va préparer son peuple à sa venue, afin que son règne messianique s’étende, à partir d’Israël, sur toutes les nations de la Terre pendant mille ans.
Après la guérison du sourd-muet, au chapitre 8 de l’Evangile de Marc, nous entrons dans le récit de la Seconde Multiplication des Pains.
Il est remarquable que Marc, souligne son récit par le terme « en ces jours là » qui signifie « dans des temps lointains, qui annoncent la venue du Messie ». Expression employée fréquemment par Jésus pour désigner les temps prophétiques qui précèderont le règne messianique de Jésus, lors de sa venue en gloire. Par là, Marc veut insister que ce n’est pas seulement, « plus tard », mais « bien bien après »les évènements de la première moisson d’âmes, lors du Réveil de la première Eglise. Par conséquent, cette Multiplication des Pains n’est pas non plus pour la génération des disciples de Jésus, mais elle concernera une toute autre génération de disciples, celle du temps final de la Grâce. Cette multiplication des pains est l’annonce prophétique de la grande Moisson finale qui clôturera le nombre des élus, avant le Retour de Jésus.
Cela est confirmé par le fait que Jésus fait remarquer que la foule n’a pas mangé, après trois jours avec lui.
– Pourquoi donc avoir attendu si longtemps, pour qu’ils mangent ?
Or, c’est à nôtre génération que Jésus s’adresse au travers de ce second miracle des pains !
Le chiffre trois est le chiffre de D.ieu par excellence. C’est le troisième jour que Jésus est ressuscité des morts. Dans Osée 6, au verset 2 la libération d’Israël viendra au troisième jour de son histoire. Il ne s’agit pas, bien évidemment de jours de 24 heures !
Donc Marc présente clairement cette Multiplication des Pains, comme le Grand Réveil de l’Eglise des Temps de la fin qui clôture le Temps de la Grâce et annonce l’imminence du Retour de Jésus. Les foules seront encore affamées, et Jésus, par son Esprit et au moyen de notre témoignage, visitera une multitude pour la nourrir de la Parole de vie. Car il est la vie qui apporte le salut au monde et nous fait entrer dans son Royaume Eternel.
Notez que la scène se passe dans un lieu désert. Du temps de Jésus, la nature était encore verdoyante. Dans ce récit, la création elle-même est comme épuisée, sèche, déserte dans l’attente désespérée de la révélation des enfants de D.ieu qui prélude au règne messianique de Jésus sur le monde. Lors de la première Multiplication, le lieu n’était pas désert et la nature elle-même pouvait encore nourrir les foules mais, dans ces temps derniers, même la création ne pourra plus pourvoir aux besoins des hommes ! De nouveau, le Seigneur appelle ses disciples à faire le décompte des pains qui restent. Le nombre est remarquable ; il en reste sept ! Le chiffre 7 annonce que nous entrons désormais dans les temps de la plénitude de la volonté de D.ieu. Notez qu’il n’est plus question de poissons car en ces temps, l’Evangile du Salut aura atteint tous les peuples de la Terre.
Comme pour la première multiplication, Jésus va rendre grâce et rompre le pain. Ce pain qui représente son corps, le pain vivant descendu du Ciel, rompu à la Croix pour notre rédemption. Cependant, il restait encore quelques petits poissons. De rares peuples qui n’avaient pas encore entendu l’Evangile. Car dans ces derniers temps où la grâce est annoncée, la majorité des peuples auront été atteints par l’Evangile.
Tous seront rassasiés, et il restera sept corbeilles pleines de morceaux. Ces sept corbeilles annoncent que le monde s’apprête à entrer dans le septième jour de l’histoire de l’humanité. Jour de repos, de Shabbat, de plénitude, où de Jérusalem, Jésus, Roi des Juifs et Prince de la vie, apportera un règne de paix et de justice durant mille ans. Ce règne messianique ; annoncé par les prophètes, et tant attendu par le peuple juif, ne se réalisera pas cependant sans qu’auparavant, un faux Messie tente de s’imposer pendant les sept dernières années avant l’avènement de Jésus. .
Après ce miracle, Jésus va de nouveau confronter les chefs religieux. Il leur permet de lui poser une question essentielle à leurs yeux : par quel signe verrons-nous la venue du Messie, et si Jésus est le vrai Messie d’Israël, qu’un signe vienne du Ciel et se manifeste ! Jésus leur refuse clairement pour leur génération (c’est-à-dire du temps de sa première visitation parmi son peuple), le signe qu’ils veulent voir pour croire. Car leur cœur s’était endurci. Mais Jésus souligne que seulement pour CETTE génération, il ne leur sera pas donné de signe. Autrement dit, à la lecture de Zacharie ou de Daniel, ou d’Esaïe, nous savons qu’après la Grande Moisson Finale de l’Eglise, après que Jésus aura disposé leur cœur (Ezéchiel 36 ) à sa venue, il y aura un signe grandiose dans le Ciel qui annoncera la venue glorieuse du Fils de l’Homme et de son règne sur Terre, avec son épouse. Celle-ci sera alors prête pour régner avec lui.
CONCLUSION : Ces deux récits de la multiplication des pains, dans l’Evangile de Marc, et tous les évènements qui les accompagnent, sont admirables, car ils nous font entrer dans une immense fresque où Jésus tente d’expliquer à ses disciples ce qu’il adviendra de son message sur la Terre et de leur témoignage dans le monde, jusqu’à sa venue en gloire qui inaugure l’ère messianique tant attendu.
Toute une chronologie y est déployée
Le premier Réveil mondial de l’Eglise, avec les premiers apôtres, (première Multiplication) à partir de Jérusalem, puis l’envoi de l’Eglise vers les nations, mais Jésus demeure avec eux (la marche sur les eaux), car les chefs religieux entrainent le peuple de l’Alliance à se détourner de l’Evangile ; Mais dans les nations l’Evangile sera accueilli par les païens (La femme syro-phénicienne).
Cependant il viendra un jour où Jésus redonnera à son peuple d’entendre et de parler. Dans ces temps de la fin, un Grand Réveil final balaiera le monde et sera le prélude au règne messianique de Jésus à partir d’Israël. A cette dernière génération, il lui sera donné un grand signe lors de son avènement.
Cette extraordinaire fresque, était déployée pour ses disciples, pour les préparer à entrer dans leur appel et saisir par la foi que non seulement cette grande aventure avec le Fils de D.ieu se terminera par une « Happy End », mais encore, par son Esprit, il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin des temps.
Ce devait être parfois douloureux pour Jésus, mais ses disciples ne pouvaient pas comprendre cette fresque magnifique au moment où ils la vivaient. Cependant, le récit de Marc, révèle clairement que par la suite, après Sa Résurrection et Pentecôte, ils s’en sont souvenus et ont compris le message de Jésus. Nous voyons au début du Livre des Actes, Jésus souffler sur eux, et leurs yeux (de l’esprit) vont s’ouvrir.
Quant à nous, en ces temps qui précèdent la Grande Moisson finale, nous conduisant jusqu’à l’Enlèvement de l’Eglise. Nous regardons en arrière, l’accomplissement de tant de prophéties bibliques, et nous mesurons avec émerveillement le court chemin qui reste à faire, avant son Retour. Ne nous laissons pas effrayés par tous les évènements qui échappent de plus en plus à la maîtrise de l’homme, car notre génération s’est éloignée considérablement de D.ieu et nos civilisations chancellent, par le poids du péché de l’homme. Reprenons courage pour saisir que nous sommes aussi appelés à entrer dans ce que Jésus dit à ses disciples (Jean 4 :38)
« Je vous ai envoyé moissonner ce qui ne vous a coûté aucun travail (!) ; d’autres ont travaillé, et c’est dans leur travail que vous êtes entrés. »
Allons résolument vers les multitudes car n’entendez-vous pas qu’elles sont affamées de vérité ? Qui se lève pour leur apportera la vie Eternelle pendnat qu’il en est encore temps ? La moisson est grand et il y a peu d’ouvriers !
Pierre Daniel Martin
Persévérez dans l’appel que le Seigneur vous a confié – Anne Griffith
… et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom. Actes 9.16 Je ne suis ni Joseph,