Mon sujet est de ne pas se contenter de la sécurité. Le texte que j’ai choisi est dans le Premier livre des Rois Ch.18. V7.
“Alors que Abdias était en chemin, soudain Elie le rencontra. L’ayant reconnu, il tomba visage contre terre et dit : » Est-ce toi mon Seigneur Elie ? et il lui répondit : C’est moi, va dire à ton maître qu’Elie est là » et il dit : Comment ai-je péché pour que tu livres ton serviteur entre les mains d’Achab pour qu’il me tue. L’Eternel et vivant ! Il n’y a pas de nation ou de royaume où mon maître n’ait pas envoyé quelqu’un à ta recherche. Nous t’avons cherché partout Elie, et quand ils disaient que tu n’étais pas là, nous faisions le serment du royaume ou de la nation que nous ne pourrions pas te trouver. Et, maintenant, tu dis après que j’ai abandonné, après que nous ayons juré que nous ne te trouverions jamais, maintenant tu me dis d’aller dire à mon maître qu’Elie est ici. Dès que je me serai éloigné de toi, l’esprit du Seigneur te portera dans un lieu que je ne connais pas et, si je vais le dire à Achab et qu’il ne te trouve pas, il me tuera. Mais moi, ton serviteur, j’ai craint le Seigneur dès ma jeunesse. N’a-t-on pas rapporté à mon Seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel a tué les prophètes du Seigneur, comment j’ai caché 100 hommes parmi les prophètes du Seigneur, 50 dans une grotte, 50 dans une autre et comment je les ai nourris de pain et d’eau? Maintenant tu dis : va dire à ton maître qu’Elie est là et il va me tuer, alors Elie a dit : le Seigneur des armées est vivant, je me tiens devant lui et je vais me présenter aujourd’hui devant Achab.
Abdias est allé voir et l’informer de la situation et ils sont allés à la rencontre d’Elie.
Esprit du Dieu vivant viens rafraîchir ce lieu !
Fais cette chose que tu fais quand les cœurs s’unissent pour demander le changement. Oh Dieu, je demande que tu commences à remplir cet endroit, que tu permettes à ton onction de couler comme jamais auparavant, que tu dégages le chemin où l’ennemi a essayé de nous faire trébucher ou de nous arrêter, que tu dégages un chemin, oh Dieu, dans cette salle, que les cœurs commencent à se tourner vers toi, que les familles soient restaurées, oh Dieu, que cette nation se souvienne qui était Dieu et Dieu Seul.
Et donc j’ai demandé, oh Dieu, que tu enlèves tous les crises de nerfs, toutes les peurs, toutes les insécurités qui oseraient menacer cette parole et, qu’au lieu de cela, tu permettes à ton esprit de déborder. Je suis Ton Vaisseau, oh Dieu et je m’humilie sous Ta main puissante et je dis « Fais ton chemin » au nom de Jésus ! amen.
Alors que j’étudiais pour le message d’aujourd’hui, je me suis rendue compte que Abdias était dans une situation particulière. Vous savez qu’Elie avait précédemment prophétisé qu’une sécheresse sévirait trois ans sur le royaume d’Achab. C’est arrivé et un famine sévère s’est installée. Abdias paie pour les erreurs de la méchanceté d’Achab.
Mais Abdias garde sa foi, sa foi qui est toujours avec lui. Il doit vivre en permanence dans un environnement où sa foi ne peut pas être exposée parce qu’elle a été confinée par la méchanceté de son roi et maître. Et donc quand nous trouvons Abdias dans le texte, lui et Achab ont eu une réunion et dans cette réunion Achab a dit : écoutez, vous savez qu’il y a cette famine, il y a une sécheresse dans le pays et donc je veux que vous
alliez là où il y avait de l’eau avant. Je veux que vous regardiez à l’endroit où il y avait des sources et des ruisseaux et voyez s’il y a de l’herbe qui est encore verte. Si c’est le cas, je veux que vous la rameniez de sorte que nous puissions nourrir le bétail parce que, sinon, nous ne pouvons pas continuer à vivre comme nous l’avons fait. Ce qu’ils faisaient c’était regarder la capacité de charge de leur environnement. En écologie, il y a ce terme et la capacité de charge est le nombre maximum d’espèces qu’un environnement peut supporter indéfiniment. Disons que, par exemple, vous fassiez naufrage et que vous vous retrouviez sur une île quelque part et pas sur une île privée telle que l’on peut voir aux infos avec des manoirs et des maisons déjà là, mais avec seulement quelques arbres fruitiers. Les autres personnes et vous commencez à faire des calculs parce que vous reconnaissez qu’on ne peut pas manger rapidement tout ce qu’on voit. Il faut rationner et au fur et à mesure qu’on rationne, on estime le temps que cela pourra durer en se basant sur ce qui est produit par la terre : c’est ce qu’on appelle la capacité de charge. Si on doit rester sur cette île pour toujours, on ne peut manger qu’une mangue par jour parce que cet arbre ne produit qu’une seule mangue par jour. Donc, si on veut survivre, nous ne pouvons manger que cette quantité. Je vais vous le présenter un peu différemment. C’est comme quand vous êtes en relation avec un ami et qui vous fait continuellement des drames qu’il vit.
Vous commencez à regarder tes nerfs et à voir combien de temps ils vont pouvoir tenir. Et vous commencez à te dire : écoute, si on veut rester en relation, je n’ai qu’un seul nerf par mois à te donner et si tu utilises ce seul nerf, je vais peut-être devoir te sortir de mon environnement parce que sinon tu vas me mettre en péril : c’est ma capacité de charge. Ce n’est pas que je ne veux pas aider, c’est juste que je n’ai qu’une capacité limitée et si vous épuisez cette capacité alors c’est moi qui vais avoir des problèmes et les vôtres ne seront pas résolus. Alors autant faire ce qu’il faut pour me sauver, c’est ma capacité de charge. Donc c’est ce que vous pourrez dire à ce genre de personnes la prochaine fois qu’elles vous solliciteront encore de la même façon :
Ecoutez, pouvons-nous nous rencontrer et discuter ? Je vous ai aidé la dernière fois, mais cette fois-ci, je vais vraiment vous écouter et vous dire que, selon ma capacité de charge,
je ne vais pas pouvoir le refaire ce mois-ci. Le mois prochain s’annonce un peu mieux. En fonction de l’attitude des enfants et de mon mari, je saurai avec certitude si, oui ou non, je peux porter tes fardeaux et les miens aussi. Ce n’est pas vous, c’est moi, c’est ma capacité de charge.
Achab et Abdias essayaient de calculer la capacité de charge de Samarie. Combien pouvons-nous manger avant de devoir commencer à tuer notre bétail ? Le Seigneur essayait de montrer à Abdias que sa foi avait une capacité de charge. Par sa foi, il avait compris comment vivre pendant une sécheresse et avait seulement assez de foi pour survivre indéfiniment dans cette sécheresse mais pas pour mettre fin à la sécheresse.
C’est comme lorsque nous reconnaissons que nos mariages ne sont pas ce qu’ils pourraient être mais que nous avons seulement assez de Foi pour les maintenir au niveau où ils sont. Nous n’avons pas assez de Foi pour faire confiance à nouveau et être vulnérables à nouveau. Nous avons seulement assez de Foi pour préparer le petit déjeuner et faire les gestes nécessaires, mais pas pour sauver les choses. Notre Foi, notre Foi, notre spiritualité finit par avoir ces capacités de charge où nous ne rêvons plus, où nous ne repoussons plus les limites parce que la dernière fois que nous avons fait un pas de foi, cela n’a pas marché comme nous le voulions, alors nous avons appris à vivre la vie sainement même si cela signifie vivre dans une certaine sécheresse. Vous savez ce qui ne va pas avec le fait d’être à l’aise de vivre dans une sécheresse ? C’est que vous n’attirez que des gens assoiffés, vous n’attirez que des gens qui ont autant soif que vous. Pour être honnête, les seules personnes disponibles et dans votre sphère d’influence seront des personnes qui sont à l’aise pour vivre dans la sécheresse.
Abdias craignait le Seigneur, Achab ne le faisait pas et pourtant ils étaient toujours dans la même sécheresse et nous nous laissons berner en pensant que juste parce que nous craignons le Seigneur, nous sommes différents de la personne qui vit dans la méchanceté. Pansez-vous que, jusqu’à ce que vous commenciez à exercer cette Foi, vous êtes vraiment différent de la personne qui vit dans la méchanceté ?
Etes-vous vraiment différent de la personne que vous jugez parce que votre visage ressemble plus à une religion qu’à une relation tant que vous ne l’exercez pas dans votre vie. Abdias est finalement à l’aise de vivre dans une sécheresse.
Je ne suis pas exactement qui je pourrais être mais je ne peux pas risquer de grandir parce que grandir demande de la vulnérabilité. Je ne suis pas exactement au maximum de mon potentiel
mais je ne peux pas vraiment me permettre de sortir de ma zone de confort parce que cette sécheresse est tout ce que j’ai connu alors je préfère rester dans la sécheresse que j’aime plutôt que de prier pour une pluie que je ne peux pas supporter.
Je préfère rester dans cette position finalement destructrice parce que c’est la façon dont tout le monde se connecte avec moi. C’est juste comment je suis. Je sais que je pourrais changer et je sais que je pourrais être meilleure, mais cela risquerait de bouleverser ce avec quoi j’ai appris à être à l’aise et donc je préfère rester dans cette sécheresse. Je ne peux pas retourner à l’école, je suis trop vieux pour ça. Je ne peux pas écrire le livre, je ne peux pas faire un pas de foi, je préfère vivre dans cette sécheresse et haïr les gens qui ont eu l’audace d’aller chercher de l’eau.
Parfois les gens peuvent être très haineux quand ils vous voient puiser de l’eau parce qu’ils ont été tellement à l’aise en vivant dans la sécheresse qu’ils ne comprennent pas pourquoi vous ne pouvez pas avoir soif comme tout le monde. Mais quelque chose au fond de moi sait qu’il y a un puits à ma disposition. Je ne crois pas que cette sécheresse soit ma réponse finale. Je crois que je peux sortir de ça et essayer d’avoir assez de foi pour croire que je peux puiser dans un puits.
Sarah Jakes Roberts
